11. November 2020
Parier sur El Tri, une habitude qui porte (parfois) ses fruits
Bonjour à tous ! Je me présente, je m’appelle Jean-Michel Vallée et je suis le directeur du restaurant Le Mexique. Je tiens tout d’abord à vous remercier car mon établissement est désormais incontournable dans le centre-ville de Genève.
Si vous avez déjà franchi les portes de mon restaurant, vous devez savoir que je suis un passionné de football. Depuis quelques années, j’ai d’ailleurs pris l’habitude de parier sur les performances de la sélection mexicaine…
Les joies et les peines des parieurs mexicains
Avant même l’arrivée des bookmakers en ligne, les Mexicains avaient l’habitude de placer des paris sportifs sur le football. Il n’y a rien de surprenant à cela tant ce pays est passionné de ballon rond ! Les parieurs mexicains ont notamment réussi à gagner de l’argent grâce aux performances de la sélection nationale. On constate que de nombreuses mises concernent la Gold Cup dans la mesure où El Tri a remporté cette compétition à 11 reprises.
Le Mexique a également connu une hausse des paris sportifs à l’occasion des deux Coupes du Monde organisées sur son sol (1970 et 1986). Le peuple mexicain s’est alors rué en masse chez les bookmakers terrestres pour parier sur la sélection nationale, que ce soit par intime conviction ou par simple superstition. Les parieurs ont d’ailleurs vu juste puisque lors de ces deux tournois, le Mexique a réalisé ses meilleures performances en atteignant les quarts de finale !
Depuis quelques années, le pari sportif a pris une nouvelle dimension au Mexique avec l’émergence des plateformes numériques. Les joueurs sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance sur les performances de la sélection nationale, mais aussi sur les résultats de la Liga MX.
Mon expérience en tant que parieur et supporter du Mexique
Comme vous le savez, je suis parti plus d’un an au Mexique et j’ai d’ailleurs rencontré ma tendre épouse là-bas. Je conserve donc un lien fort avec ce pays et c’est la raison pour laquelle mon restaurant est entièrement dédié à la cuisine mexicaine. Je me considère donc comme un fervent supporter de la sélection nationale !
Lors de mon séjour, j’ai d’ailleurs assisté à deux matchs du Mexique ainsi qu’à certaines rencontres de Liga MX. Quelques joueurs ont particulièrement retenu mon attention : Jared Borgetti, Cuauhtémoc Blanco et Claudio Suarez. J’aurais également voulu voir jouer l’immense Hugo Sanchez de mes propres yeux.
Depuis mon plus jeune d’âge, j’ai pris l’habitude de parier sur le football. Je me rendais autrefois dans les bureaux de tabac pour faire valider mes coupons sur la Ligue 1 et les autres championnats européens. Mon passage au Mexique m’a permis de varier mes sources de pronostics et je mise donc régulièrement sur El Tri et sur la Liga MX.
En tant que parieur, j’ai accueilli l’arrivée des plateformes numériques en Suisse avec le plus grand enthousiasme. Les sites de paris sportifs offrent davantage de possibilités, notamment au niveau de la gamme de paris et des bonus offerts aux joueurs. Les cotes s’avèrent également plus élevées que dans les bureaux de tabac.
Tandis que je travaillais à l’ouverture de mon restaurant à Genève, j’ai continué à suivre les performances de la sélection nationale mexicaine à travers les paris sportifs. J’ai régulièrement gagné de l’argent à l’occasion de la Gold Cup tandis que le constat s’avère plus contrasté en ce qui concerne la Coupe du Monde.
Dans la mesure où je regarde la plupart des matchs du Mexique, y compris au cours des éliminatoires, je sais pertinemment que cette sélection est capable du meilleur comme du pire. Cela fait maintenant plus de vingt ans que je mise sur les bonnes performances de la sélection lors du premier tour de la Coupe du Monde.
Les faits me donnent plutôt raison puisque le Mexique s’est qualifié pour les huitièmes de finale lors des sept dernières éditions ! En revanche, je déchante vite à partir des matchs à élimination directe : El Tri reste sur sept éliminations consécutives à ce stade, ce qui constitue un record dans cette compétition. Tous les quatre ans, je me persuade qu’il en sera autrement, mais je finis toujours par perdre mon pari…